Managers, comment réagissez-vous aux urgences et à la pression ?
On ne peut faire l’économie de cette question en raison de son impact.
D’abord sur la lucidité et le sang-froid nécessaires pour diriger.
Ensuite sur le jugement qui peut être altéré par les tempêtes de notre météo intérieure.
Mais aussi et surtout sur l’impact de notre réaction sur les collaborateurs.
La réaction à l’urgence diffère d’un manager à l’autre.
Certain.e.s résistent bien à la pression et semblent même parfois à leur meilleur.
D’autres cependant sont plus friables quand la machine s’emballe.
Ce n’est certes pas idéal mais c’est loin d’être rédhibitoire.
À condition d’en être conscient.
À condition d’être transparent avec son équipe.
À condition de communiquer en amont avec ses collaborateurs.
Accepter que l’urgence ne soit pas sa zone de confort est un signe d’intelligence.
On le doit à soi-même et aux autres.
On peut y travailler en gérant au mieux ses émotions.
Techniques de respiration et autres méthodes de maîtrise de soi peuvent aider. Mais on ne peut avoir l’assurance de dompter ses émotions dans le feu de l’action.
D’où l’importance de minimiser, à tout le moins, l’impact de nos réactions émotives sur notre environnement professionnel.
En parler à ses collaborateurs permet de prévenir un choc éventuel.
Leur donnant ainsi les moyens de s’y préparer.
C’est aussi une façon d’assumer sa vulnérabilité et d’humaniser la relation avec ses collaborateurs.
Karim Djinko, coach exécutif et formateur
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